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27 de outubro de 2005

Sahara Occidental: aux portes du terrorisme 

Por Ana Gomes

Six morts de plus à Ceuta et Melilla, et ce ne sont pas les premiers Africains à mourir en cherchant à pénétrer dans l'enclave et le "paradis" de l'Union européenne. Alors nous, européens, nous dressons des bilans sur l'état de pauvreté de l'Afrique, nous dénonçons la corruption de ses dirigeants (moins nos entreprises qui trop souvent l?encouragent) et enfin nous nous agitons avec notre aide humanitaire.

Chaque situation est particulière, celle qui nous lie au Maroc et aux enclaves espagnoles est empreinte d'une complaisance qui doit cesser. Il ne s'agit pas seulement du passage des émigrants à travers ses frontières et de l'abjecte réaction des gendarmes marocains, soudainement zélés, qui lâchent leurs troupeaux humains, les mains encore attachées dans le dos, au milieu du désert, au sud d'Oujda.

Les interrogations de l'Union européenne ont des racines plus profondes que celles mise à jour par un légitime courroux autour de Ceuta et Melilla. Depuis plus de 10 ans, des délégations de députés du Parlement européen se rendent en mission au Sahara espagnol, au Sud du Maroc. En vain, elles croisent un fantôme nommé référendum d'autodétermination et, en dernier recours, permettent à 180 000 autres fantômes de survivre grâce à l'aide humanitaire distribuée.

En mars dernier, avec d'autres députés du Parlement européen et de l'Assemblée nationale espagnole, j'ai partagé la vie des réfugiés de Tindouf, dans le sud de l'Algérie, au "Hamada", le désert des déserts. Quatre petites journées pour rencontrer ceux qui depuis exactement trente années se battent pour revenir chez eux, les territoires occupés par le Maroc. L'aide humanitaire, dans le désert, est la principale source de subsistance. Les Sahraouis pourraient s'en passer, ils savent survivre dans un environnement inhospitalier. A condition d'être chez eux.

Il est temps maintenant de cesser d'alléger la conscience de certains des membres de l'Union européenne, ceux qui portent leur part de responsabilité dans le blocage du processus de décolonisation du Sahara occidental. Une solution politique pourrait voir le jour sous l'égide des Nations Unies qui en 1991, déjà, créa la "Minurso" organisme chargé d'observer le cessez-le-feu signé entre la "République Arabe Sahraouie Démocratique" et le Maroc.

Les 404 derniers prisonniers de guerre marocains détenus par le Front Polisario, le mouvement nationaliste sahraoui, ont été libérés au mois d'août dernier - certains ont passé plus de 23 années en captivité dans le désert; ils avaient été oubliés. En contre partie, le gouvernement marocain n?a toujours pas relâché les quelques 185 prisonniers politiques et donné des précisions sur les autres 500 sahraouis portés disparus. 37 des détenus sahraouis ont fait une grève de la faim durant un mois cet été. Aminatou Haidar, militante des droits de la femme, incarcérée et torturée par la police marocaine, a été hospitalisée: son état est critique. Sur internet d'horribles photos circulent, attestant de conditions de détention inhumaines. Et ce 3 octobre dernier, 36 étudiants sahraouis des universités de Casablanca et Rabat ont été violemment arrêtés et incarcérés après avoir manifesté pour la libération de leurs compatriotes.

L'accord de 1991 prévoyait la tenue d'un référendum l'année suivante. Rabat s'y opposa, comme à toutes les propositions présentées par James Baker, le représentant spécial de l'ONU. L'ex-secrétaire d'Etat américain finit par démissionner l'an passé. Son plan prévoyait une participation de tous, sahraouis et colons marocains, au référendum. Les colons étant aujourd'hui majoritaires, on imagine que Rabat ne fait même plus confiance à ses ressortissants. Sur ce point, en Europe, c'est le mur du silence.

Les opportunités pour faire face à nos responsabilités ne manquent pas. Un nouvel "envoyé personnel" du secrétaire général des Nations Unies vient d'être nommé, Peter van Walsum. Aussi, l'ancien conseiller principal de James Baker pour le Sahara occidental vient d'être nommé ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies, John Bolton. Auront ces deux hommes la volonté politique de convaincre le Conseil de Sécurité, et notamment les Etats membres de l'Union européenne qui y siègent, de s'attaquer aux causes profondes du problème ? La réalité est simple, répétons là : cesser la politique de complaisance à l'égard du Maroc.

Oui, soyons réalistes: pacifié, stabilisé, le Sahara occidental sera un atout pour l'Europe, la région se développera pour devenir un partenaire commercial important de l'Union; ses ressources naturelles en pétrole et en phosphates sont abondantes, ses industries de la pêche et du tourisme peuvent être lucratives.

Toute la sécurité du continent européen passe par un Sahara et un Maroc en paix. Les mécanismes qui alimentent le terrorisme international sont connus : dans le voisinage du Sahara Occidental, au Maroc, en Algérie, en Mauritanie, des réseaux fondamentalistes radicaux sont sur pied. Si l'Europe se désintéresse de trouver une résolution au conflit, quelles autres alternatives auront les nouvelles générations de Sahraouis de Tindouf et du Sahara, si ce n'est de se jeter dans les bras des "jihadistes" ?

L'Union européenne se doit de faire enfin comprendre à Rabat qu'il y va de son propre intérêt à mettre fin à une occupation illégale. A terme, les Marocains jouiront d'une relation de bon voisinage avec la RASD, comme aujourd'hui l'Indonésie avec son ancienne "province" du Timor oriental. D'ailleurs, le Maroc n'est pas exempt de menaces terroristes envers ses ressortissants.

Comme le Portugal au Timor oriental au début des années 80, l'Espagne adopte au Sahara un rôle de passivité : se prétendre démunie face à la puissance occupante (même si celle-ci joue avec le feu à Ceuta et Melilla?). La France joue le rôle de l'Australie à l'époque: donner des leçons sur le respect des Droits de l'Homme tout en entretenant une relation bilatérale privilégiée avec l'occupant. Les autres pays européens pratiquent, quant à eux, la politique de l'autruche. Le Maroc a les mains libres.

Les citoyens européens se mobilisent pour soutenir les Sahraouis. A Tindouf, des ONGs et des coopérants de nombreuses municipalités espagnoles sont présents quels que soient leurs partis politiques; comme chaque année à l'approche des périodes de fête, dix mille enfants réfugiés vont être accueillis dans des familles espagnoles; ils y apprendront la langue et passeront des examens médicaux. La mobilisation passe aussi par la culture : réalisateurs et acteurs espagnols s'investissent dans un "Festival de Cinéma du Sahara".

Ce sont des baumes sur le c?ur qui ne doivent éluder la question de fond. En tant que socialiste, je me dois d'être "encore plus exigeante" envers un gouvernement socialiste : le PSOE doit avoir le courage d'affronter politiquement le pouvoir au Maroc. Madrid ne doit pas faire pour le Sahara occidental ce que Lisbonne finit par faire à l?égard du Timor Leste : briser le mur du silence.

Publicado nos jornais "DNA-Dernières Nouvelles de Alsace" em 25.10.05 e «LE SOIR» de Bruxelas em 26.10.05

Quem governa? 

Por Vital Moreira

Mais do que a estabilidade governativa, a grande prova da consolidação dos regimes políticos é continuidade do consenso sobre as regras do seu funcionamento. É disso que temos gozado desde 1982, quando a primeira revisão constitucional encerrou o período "experimental" do novo sistema constitucional e ultimou a transição democrática em Portugal.
É essa estabilidade que pode estar em risco, se se adensarem os abundantes sinais de gestação de um "neopresidencialismo" entre nós, como quase sempre protagonizado por sectores da direita política, entusiasmados com a perspectiva de eleição, pela primeira vez no actual regime democrático, de um Presidente da República oriundo das suas fileiras. De forma mais ou menos explícita, há uma multiplicação de opiniões nessa área tendentes a levar o chefe do Estado a invadir as fronteiras que definem a esfera própria do Governo.
Na verdade, é a Constituição política que está em causa, não somente quando se defende que o Presidente da República possa presidir ao Conselho de Ministros ou demitir livremente o governo, mas também quando se preconiza um papel activo na definição das orientações governativas, na definição de "balizas" ao governo, ou num "entendimento estratégico" entre o Presidente da República e o governo na resolução dos grandes problemas nacionais. Em qualquer caso, estando a responsabilidade pela definição e condução das políticas públicas constitucionalmente confiada ao governo, saído das eleições parlamentares - cabendo ao Presidente um papel de monitorização, de fiscalização, de "tutela" e, em caso de necessidade, de solução das crises políticas -, a questão fundamental é a de saber se tal divisão de poderes e de responsabilidades deve ser alterada mediante um maior protagonismo presidencial.
Só por caricatura é que se pode dizer que entre nós o Presidente da República não tem poderes relevantes. Tem muitos, e fortes. Cabe-lhe desde logo nomear o primeiro-ministro, embora se trate aqui de um poder relativamente fraco, sobretudo quando as eleições parlamentares se foram transformando crescentemente em eleição do primeiro-ministro. Pode vetar os nomes propostos para o governo pelo primeiro-ministro, bem como para todos os demais cargos de nomeação presidencial (e não são poucos, desde os representantes da República nas regiões autónomas até aos embaixadores, passando pelo procurador-geral da República e pelas chefias militares, entre vários outros). Pode enviar as leis para fiscalização preventiva (ou sucessiva) do Tribunal Constitucional; e também pode vetá-las politicamente, oposição que pode ser insuperável mesmo no caso de maioria absoluta na AR, no caso de matérias cujo veto só possa ser ultrapassado por maioria de 2/3. Pode enviar mensagens à Assembleia da República e tomar posições públicas relativamente aos grandes problemas nacionais, embora não possa impor os seus pontos de vista ao governo, nem censurá-lo por este não lhes dar seguimento. Nos domínios da defesa e das relações externas, os seus poderes de acompanhamento e de fiscalização são ainda mais intensos, dada a sua qualidade constitucional de comandante supremo das forças armadas e de representante supremo da República (enquanto chefe do Estado), embora sem poder invadir a competência governamental nessas áreas. E, por último, entre os seus "poderes fortes", conta-se o de antecipar eleições mediante a dissolução da AR, de modo a obter uma mudança de governo por via de mudança de maioria parlamentar (mas tendo de arcar com a responsabilidade política, caso as eleições subsequentes não produzam esse resultado...).
Não é, portanto, a falta de poderes que caracteriza o cargo de Presidente da República entre nós. O que o caracteriza é, simplesmente, o facto de eles serem poderes de controlo externo sobre a actividade governativa e não de participação interna nessa actividade. São em geral poderes "negativos" (poderes de veto, de recusa), e não "poderes positivos". Por exemplo, o Presidente da República pode vetar leis, mas não pode propor alterações; pode recusar os nomes que o governo lhe proponha, mas não pode indicar outros nomes. Pode recusar a convocação de um referendo, mas não pode convocá-lo sozinho nem impô-lo à AR ou ao governo. Pode recusar a declaração do estado de sítio, mas não pode declará-lo autonomamente.
Em suma, o Presidente tem poderes de "tutela" sobre o governo, na medida em que certas decisões políticas e legislativas carecem do seu assentimento, aprovação ou autorização. Mas não tem poderes de direcção nem de "superintendência" do governo, visto que não pode dar-lhe ordens nem instruções, nem sequer directivas ou orientações; muito menos goza de "tutela substitutiva", ou seja, o poder de se substituir ao governo no exercício das competências deste. Em última instância, o Presidente pode tentar mudar de governo mediante a convocação antecipada de eleições parlamentares, mas não pode sobrepor-se, nem substituir-se, ao governo em funções.
Entre nós, o Presidente da República não compartilha do poder executivo com o governo (como sucede em França), sendo antes um "quarto poder", de natureza moderadora. Por isso, o que está em causa não é somente uma questão de separação de poderes, em si mesma essencial numa democracia liberal, baseada que é na limitação e no contrapeso dos poderes. É também, e sobretudo, uma questão de responsabilização política. Se o Presidente da República se imiscuir nas questões do governo e se este puder argumentar com razão que não cumpriu o seu programa por causa daquele, nas eleições parlamentares seguintes quem é que vai ser responsabilizado politicamente: o governo ou o Presidente da República?
É manifesto, porém, que no exercício dos seus amplos poderes constitucionais existe uma ampla margem para a diversidade de actuação dos inquilinos de Belém, quer quanto à intensidade e frequência do seu uso, quer quanto ao sentido com que os utilizam. Assim se poderão distinguir presidentes mais ou menos activistas, e presidentes mais à esquerda ou mais à direita. Por exemplo, no poder de veto político vai uma distância enorme entre abdicar dele (visto que não é obrigatório usá-lo) e recorrer a ele com alguma frequência (salvo correndo o risco de ser acusado de obstar à realização do programa do governo). E o mesmo se diga quanto ao seu conteúdo, pois uma coisa é vetar, por exemplo, uma lei que amplie a atribuição de nacionalidade portuguesa aos imigrantes, outra é vetar uma lei que restrinja a imigração.
Por conseguinte, para se diferenciarem uns dos outros, os candidatos a ocupar o Palácio de Belém não têm de se distinguir pelo respeito, ou não, da Constituição política e das regras que definem o seu mandato constitucional. Basta que cumpram o que se espera deles, ou seja, que expliquem como vão exercer os seus poderes constitucionais, com que intensidade e com que sentido. É isso o que pode marcar as diferenças entre eles e é isso que os eleitores esperam deles. O que seguramente não está nas suas mãos é actuarem ultra vires (isto é, para além dos poderes que lhes cabem) ou proporem-se substituir o primeiro-ministro e o governo na esfera de competências que são as suas.
Os candidatos presidenciais também não estão proibidos de ter e de expor um "desígnio" para o país - uma "visão", como se diz agora em "portinglês" -, sendo mesmo de esperar que a tenham. Mas essa perspectiva global de futuro para a colectividade nacional só pode ter o sentido de presidir e articular coerentemente o exercício dos poderes presidenciais e não de funcionar como uma visão alternativa à dos governos em funções em cada momento. Seria perfeitamente estulto pensar que as questões da economia ou das finanças, da saúde ou da segurança social, do emprego ou da cultura podem depender do Presidente da República. Não dependem; são matérias do foro do governo. E, se um candidato presidencial defender ou der a entender que dependem, está a enganar os eleitores.
(Público, Terça-feira, 25 de Outubro de 2005 )

20 de outubro de 2005

Deriva presidencialista 

Por Vital Moreira

Com o aproximar das eleições presidenciais, e com a perspectiva de ver eleito pela primeira vez o seu candidato como Presidente da República, é indesmentível uma pulsão presidencialista no campo da direita. Vão-se multiplicando as opiniões favoráveis a um reforço da componente presidencial da nossa forma de governo. Vale a pena analisar duas recentes expressões dessa tendência.
Num artigo no Diário de Notícias, Rui Machete, antigo dirigente e governante do PSD, vem propor "modificações nos actuais poderes do Presidente da República". No seu entender, deve-se inverter o pendor cada vez mais parlamentar do nosso sistema presidencial e dar mais poderes ao Presidente da República. Para isso deve fazer-se uma revisão constitucional que altere dois aspectos fundamentais do actual regime: por um lado, facilitar a demissão do Governo pelo Presidente da República, por outro lado, prever que este possa presidir ao Conselho de Ministros, quando este tiver por objecto determinadas matérias particularmente importantes.
Não é evidentemente pouca coisa. A serem feitas, estas alterações implicariam uma alteração substancial da forma de governo. Através da presidência do Conselho de Ministros, o Presidente da República tornar-se-ia protagonista da acção governamental, pelo que o poder executivo passaria a ter uma expressão dualista, como em França. Através da possibilidade de demissão do governo, sem ter de dissolver a Assembleia da República, o Presidente da República passaria a ter uma extraordinária alavanca para forçar o primeiro-ministro a vergar-se às orientações presidenciais, sob pena de demissão, e, em última análise, para seleccionar o governo de acordo com as suas preferências.
Note-se que estas propostas vão muito além dos poderes presidenciais anteriores à revisão constitucional de 1982, que retirou ao Presidente da República o poder de demitir livremente o governo. Na verdade, no que respeita à presidência do Conselho de Ministros, trata-se de uma verdadeira inovação, visto que o regime constitucional nessa matéria - segundo o qual o Presidente da República só pode presidir ao conselho de ministros quando o primeiro-ministro lho solicitar - vem desde a versão original da Constituição, em 1976. Conjugadas as duas alterações, teríamos uma transformação da nossa forma de governo no sentido do semipresidencialismo francês, em que o Presidente da República se tornou o primeiro protagonista do poder governativo.
Se Rui Machete, como constitucionalista que também é, sabe bem que tais mudanças precisariam de uma revisão constitucional, cuja viabilidade é nula, dada a mais que previsível oposição do PS, o facto de ele as ter defendido só pode ser interpretado no sentido de legitimar pelo menos uma leitura mais presidencialista do actual texto constitucional, mesmo sem revisão. E o facto de tais propostas serem publicadas neste momento não pode deixar de ser associado à ideia de influenciar a proposta política do candidato presidencial da direita.
Os pruridos constitucionais de Rui Machete não precisam de ser salvaguardados na entrevista de Morais Sarmento ao Diário Económico, na semana passada, também ele ex-dirigente e ex-governante do PSD, mas muito mais recente, visto que pertenceu aos governos de Durão Barroso e de Santana Lopes.
Referindo-se especificamente à candidatura de Cavaco Silva, Sarmento defende que ele se deve apresentar com um programa de reformas políticas, económicas e sociais. Inquirido sobre se desse modo o Presidente da República não entraria na esfera do Governo, o entrevistado respondeu com a brutalidade a que nos habituou como governante: "Apresentando-se desta forma ao país [ou seja, com um programa de reformas], o Presidente deixa de estar às quintas-feiras a receber o primeiro-ministro para comentar a situação do país e passa a (...) a receber o primeiro-ministro para julgar em que medida o Governo está ou não a cumprir as directrizes. Enquanto estes pontos forem respeitados na livre decisão do Governo [sic], tudo bem. Quando qualquer destes pontos for tocado, o Governo terminou nesse dia. Com ou sem maioria."
À pergunta sobre se as tais ideias não configuram "quase um golpe de Estado ao actual sistema...", o fogoso Sarmento explica sem hesitação: "Há um programa presidencial que se deve sobrepor à acção dos governos, balizando-o. E é pelo respeito por essas balizas que o Presidente da República passa a avaliar o desempenho de qualquer governo. (...) E a única maneira deste processo ser possível é legitimá-lo na eleição presidencial. Os portugueses têm de legitimar este projecto e este modelo de funções presidenciais."
Ao contrário de Machete, Sarmento não se dá ao cuidado sequer de ressalvar que um tal programa de mudança política carece de uma revisão constitucional. É evidente que para ele isso nada importa.
Não é a primeira vez, depois da aprovação da actual Constituição, que em Portugal se passa por uma tentação presidencialista. No final dos anos 70 houve um movimento pró-presidencialista, associado ao então Presidente da República Ramalho Eanes. O ambiente em que se desenvolveu esse movimento era caracterizado pelo falhanço do dois primeiros governos constitucionais - ambos do PS, o primeiro, minoritário, e o segundo de coligação com o CDS - e pelos obstáculos para encontrar solução para as dificuldades económicas nessa altura vividas e de dar conta dos problemas políticos relacionados com a normalização e consolidação democrática pós-revolucionária. Já então o modelo inspirador era o da V República francesa, não faltando quem quisesse fazer do então inquilino de Belém uma réplica gaullista lusitana, que capitaneasse uma revisão referendária da Constituição e assumisse decididamente o comando das rédeas do poder político, se necessário por cima dos partidos existentes.
Por essa altura, o líder do PSD Sá Carneiro publicava um projecto de revisão constitucional que dava guarida às principais ideias dessa orientação. Todavia, consumado o conflito com o presidente Eanes, gorado o projecto de eleger o seu candidato a Presidente da República (o esquecido general Soares Carneiro) e desaparecido o próprio Sá Carneiro, o PSD viria a partilhar com o PS a revisão constitucional de 1982, que reformulou o sistema de governo constitucional em sentido inverso, limitando os poderes de intervenção presidencial na área do governo e restringindo drasticamente o poder de demissão do governo pelo Presidente.
As condições actuais são manifestamente diferentes. É certo que temos novamente uma situação de crise das finanças públicas associada a um longo período de estagnação económica ou de fraco crescimento. Mas as condições políticas são francamente distintas. Agora há um governo de maioria parlamentar, com um programa claramente reformista, apostado em sanear as finanças públicas e em resolver, pela primeira vez, velhos bloqueios do Estado, em geral, e da administração pública, em especial. Não é pela debilidade do Governo ou pela instabilidade governativa, como no final dos anos 70, que se pode explicar a brotoeja presidencialista na área da direita. Pelo contrário, as propostas de reforço do poder presidencial não visam suprir um défice de autoridade e de capacidade de acção do Governo, mas antes limitar e condicionar a actuação do Governo.
Evidentemente, Cavaco Silva não é responsável pelas propostas políticas dos seus apoiantes. Mas, face ao número e peso dos que esperam dele uma refundação do nosso sistema constitucional em "chave presidencialista", há duas coisas que vai ter provavelmente de fazer: primeiro, demarcar-se inequivocamente de tais ideias; segundo, explicar como é que vai resistir à pressão dos seus apoiantes, caso venha a ser eleito. Em qualquer caso, Cavaco Silva tem um problema de concepção da sua candidatura, e não é pequeno.
(Público, 3ª-feira, 18 de Outubro de 2005)

16 de outubro de 2005

Fortaleza Europa 

por Ana Gomes

Há anos que refugiados e imigrantes de Africa procuram aceder ao El Dorado europeu por Ceuta e Melilla, Canárias ou Lampedusa, saltem arame farpado ou ondas do mar em frágeis barcaças. Mais de 2.000 por ano, segundo «The Economist», afogam-se no Mediterrâneo, às portas da Europa.
Mas Ceuta e Melilla projectam hoje da Europa a imagem de fortaleza desprezando tanto refugiados como imigrantes. Subir muros ou varrer para vizinhos problemas que a UE não consegue resolver é inútil: as redes clandestinas vão continuar a mandar «pateras», enquanto o carregamento humano não lhes faltar.
Encomendar a triagem à Líbia ou deportações a Marrocos, sem curar, ao menos, de obter garantias credíveis de observância dos Direitos Humanos por parte dos governos sub-contratados, é vergonhoso. Como podem governos europeus pretender-se surpreendidos por centenas de deportados terem sido abandonados pelas autoridades marroquinas no deserto? Como se pode pedir a terceiros países que rechacem gente para evitar que europeus sujem as mãos? Que legitimidade para recusar protecção a quem pede asilo, quando outros países mais pobres acolhem milhões de refugiados pelo mundo fora? Que credibilidade e eficácia espera a UE das "cláusulas de Direitos Humanos" que inclui (e bem) nos acordos com países ACP e outros, se ela funciona num só sentido e nas suas fronteiras se esquecem os Direitos Humanos e se viola a Convenção da ONU para os Refugiados?
A solução não é negar o direito de asilo, mas sim partilhar a responsabilidade por atender os pedidos dos refugiados e repartir equitativamente o apoio a prestar-lhes através da Europa e noutros países que os acolham, promovendo soluções duráveis ou o repatriamento voluntário.
A solução não é escorraçar pobres que procuram melhorar a vida - o mesmo que procuraram, legal e ilegalmente, portugueses durante séculos (e ainda procuram, não esqueçamos). Imigrantes que, venham de África ou de Leste, injectam na Europa envelhecida o fermento rejuvenescedor que permite sustentar sistemas de segurança social, como acontece em Portugal.
Com emigrantes espalhados pelo Mundo e tantos asilados políticos durante décadas, Portugal não pode alinhar com políticas europeias defensivas, de vistas curtas e contrárias ao direito internacional. Um ex-Primeiro Ministro português é Alto-Comissário da ONU para os Refugiados e outro é Presidente da Comissão Europeia.
Se não pode escancarar portas, a Europa tem de começar por atacar as redes clandestinas. E precisa sobretudo de ir às causas que impelem tantos desesperados a fugir da doença, da pobreza, da corrupção, da repressão, dos conflitos, das guerras que arrasam África. Ceuta e Melilla demonstram o fracasso da prática da Cooperação para o Desenvolvimento dos europeus, apesar da retórica.
Ceuta e Melilla questionam também a própria segurança da UE. Não pode continuar a fechar-se os olhos à deterioração da situação política e económica nos países de onde provêem os migrantes e refugiados e que os motiva a fugir. Desesperam de uma solução que tarda, como no conflito do Sahara Ocidental, onde a revolta se transforma em raiva violenta. Como a que alimenta as hostes do terrorismo internacional. Cujos recrutas sempre conseguirão penetrar, não importa a altura dos muros nas fronteiras.
Aqui também, é de liderança política esclarecida que a Europa precisa. De líderes que não invoquem «visões estratégicas» de manhã quanto à Turquia e, à tarde, tratem de escorraçar muçulmanos e outros nas costas magrebinas. De líderes que tenham a coragem de explicar aos seus concidadãos que a democracia, a segurança e a prosperidade estarão perdidas se a Europa se aferrolhar em ilusória fortaleza.

(publicado pelo COURRIER INTERNACIONAL, de 14.10.05)

Irão e proliferação nuclear 

por Ana Gomes

O maior perigo que a comunidade internacional enfrenta é a proliferação de armas de destruição maciça (ADM) e a possibilidade de caírem nas mãos de terroristas. Disse o Secretário-Geral das Nações Unidas no rescaldo da Cimeira de Setembro passado, alarmado com o falhanço no desarmamento.
O caso do Irão espelha a gravidade da crise. O regime iraniano procura adquirir armas nucleares a coberto do direito ao uso pacífico de tecnologia nuclear, previsto no Tratado de Não Proliferação (NPT). Este uso perverso do NPT pode ter como resultado mais uma potência nuclear ilegal. Ou mais uma intervenção militar no Médio Oriente. Em nenhum caso a Humanidade vai dormir mais tranquila. Se ainda dormir...
A Europa - numa demonstração rara de unidade - procura há dois anos convencer o Irão a trocar o programa de enriquecimento de urânio por tecnologia nuclear pacífica. Mas Teerão recomeçou-o em Agosto, quebrando o que tinha acordado com a UE. A 24 de Setembro a Agência Internacional de Energia Atómica (AIEA) confirmou que o Irão estava a violar o NPT, mas adiou a submissão do caso ao Conselho de Segurança da ONU. (E de que valerá tal submissão? É duvidoso que China e Rússia viabilizem sanções e o Irão está habituado a viver sob elas; e pode retaliar na ruptura do abastecimento mundial de petróleo - até já ameaçou Portugal pelo seu voto na AIEA - e no derramamento de mais sangue no Iraque, Israel, Palestina etc.).
O problema não acaba aqui. O NPT estabelece um equilíbrio entre as obrigações das potências nucleares legais em desarmar gradualmente e o direito dos restantes Estados em adquirirem, de forma transparente e legal, tecnologia nuclear para fins civis. Cada sinal por parte da França, Reino Unido, Estados Unidos, China e Rússia de que não querem desarmar nos termos do art.6 do NPT, representa mais uma machadada neste equilíbrio crucial.
Com o unilateralismo que a caracteriza, a Administração Bush recusa ratificar o CTBT (o tratado que proíbe testes nucleares e cuja entrada em vigor é fundamental para o desarmamento nuclear), tem adiado para as calendas uma redução significativa do arsenal nuclear americano e tem investido - apesar da forte oposição dos legisladores Democratas - em novas tecnologias de utilização de armas nucleares. O programa de investigação Robust Nuclear Earth Penetrator do Departamento de Energia desenvolve tecnologia que permita usar armas nucleares para fins convencionais: atingir bunkers no subsolo. Mais: um documento do Pentágono recentemente tornado público procura redefinir a doutrina nuclear dos EUA, baixando a fasquia operacional para o uso da arma mais destrutiva da História; a ser aprovado, introduziria a possibilidade dos EUA usarem a Bomba se houver "um ataque iminente com armas biológicas que só uma arma nuclear pode evitar"; prevê também "ataques contra instalações de adversários... que contenham armas químicas e biológicas ou a estrutura de comando necessária para um adversário executar um ataque de ADMs contra os EUA, os seus aliados e amigos". Por outro lado a US Air Force prossegue planos de colocar armas no espaço, incluindo nucleares e até assume fins "pre-emptive". Os EUA quebram assim vários tabus, nomeadamente o de que a opção nuclear só é legítima num contexto de equilíbrio nuclear e como arma de dissuasão, de último recurso. E quanto à capacidade americana de identificação de ameaças 'iminentes' de ADMs, o Iraque ilustra-a... Em suma, não só não se pode contar com liderança americana no desarmamento, como a Administração Bush se tem empenhado em esfrangalhar os mais fundamentais consensos nesta área.
Onde é que isto leva em relação ao Irão? Pela natureza do regime e pela virulência da retórica anti-americana e anti-israelita, o Irão é um caso especial, mas exemplifica o desequilíbrio entre as exigências que se fazem em relação aos que querem a Bomba e aos que já a têm. Israel, Paquistão e Índia adquiriram a Bomba fora do NPT. Longe de os punir por isso, os EUA são aliados dos primeiros e assinaram recentemente um acordo com a Índia prometendo cooperar no sector nuclear, quebrando assim o compromisso assumido por todos os membros do NPT em não partilhar tecnologia nuclear com países fora do Tratado.
A hipocrisia não ajuda quando é preciso um consenso global, credibilidade e uma estratégia negocial pragmática. Para sair do impasse nas negociações com o Irão com um final aliviante que possa reanimar o NPT, a Europa tem de rever a estratégia:
1. Precisa de convencer os EUA de que têm de se envolver nas negociações com Teerão. Com tropas americanas no Afeganistão e no Iraque, e com o Paquistão e Israel - duas potências nucleares aliadas dos EUA - na vizinhança, dá-se ao Irão razões objectivas de nervosismo. Só os EUA podem convencer os mullahs que, depois do Iraque, não vai ser a vez deles. Recentemente deram, e bem, garantias de segurança à Coreia do Norte, quebrando o impasse com aquele vértice do "Eixo do Mal". Valia a pena pensar em dar garantias de segurança ao Irão antes de este adquirir a Bomba.
2. Precisa de soluções criativas para o programa nuclear do Irão (soluções que também se poderão aplicar a outros países que possuem ou venham possuir a tecnologia, como o Brasil): em vez de insistir com os mullahs para que abandonem todas as capacidades de enriquecimento de urânio, a Europa podia seguir o conselho do International Crisis Group: Teerão manteria um programa de enriquecimento de dimensões reduzidas e rigidamente controladas pela AIEA, ou alternativamente, todas as centrais nucleares iranianas seriam administradas conjuntamente pelo Irão e pela ONU, por exemplo;
3. Finalmente, precisa de embarcar num processo de cooperação económica com o Irão ancorado em condicionalidades claras. Teerão tem que respeitar os direitos humanos e contribuir para a estabilidade do Médio Oriente, nomeadamente no Iraque e na resolução do conflito Israelo-Árabe. A política de ser mais pró-palestiniano que os Palestinianos e de apoiar o Hizb'allah no Líbano cada vez menos se consegue mascarar de solidariedade islâmica.
Nada garante que esta abordagem funcione. Mas, na pior das hipóteses, serviria para unir a comunidade internacional contra um Irão obstinado. Teerão teria muito mais dificuldades em continuar o programa nuclear, não continuaria a dividir as Nações Unidas e a usar o discurso do 'apartheid nuclear' como camuflagem de perigosas ambições nucleares.
Lidar com o Irão implica mais do que salvar ou afundar o NPT: implica o futuro da Humanidade. Qualquer solução a longo prazo para o problema iraniano terá de envolver concessões das potências nucleares, no mínimo o cumprimento das obrigações de desarmamento do NPT. Senão, num futuro próximo proliferarão os países como o Irão, a achar que só a Bomba lhes dá segurança, prestígio e poder.

(Publicado pelo EXPRESSO, 15.10.05)

6 de outubro de 2005

Feudalismo de Estado 

por Vital Moreira

Depois dos militares e forças de segurança, o próximo teste da autoridade política do Governo na luta contra os privilégios das corporações profissionais do sector público é obviamente a contestação dos juízes e demais operadores judiciários. Trata-se de uma via sem recuo, que não admite concessões nem tergiversações.
A designação de "feudalismo" não pode ser mais apropriada para descrever a situação a que se chegou, em que uns tantos segmentos do Estado se constituíram em "corpos especiais", dotados de estatutos particulares, caracterizados por várias benesses e regalias face ao regime geral do sector público e ainda mais face ao sector privado. Entre essas vantagens contam-se, isolada ou cumulativamente, regimes mais favoráveis de aposentação e de pensões de reforma, subsistemas próprios de cuidados de saúde, regalias remuneratórias e uma miríade de fringe benefits da mais variada espécie.
Duas características são comuns a todos esses regimes especiais: a criação de privilégios sectoriais sem nenhuma justificação e os pesados custos para as finanças públicas. Na verdade, trata-se de formas de captura do Estado e de apropriação de vantagens económicas e sociais de grupo à custa da colectividade. Para só referir um exemplo, os subsistemas de saúde privativos dos militares, das forças de segurança e da área da justiça custam muitas dezenas milhões de euros ao erário público por ano. Ora, havendo um subsistema de saúde geral da função pública (o regime da ADSE), que já de si constitui uma vantagem face ao sector privado, não existe a mínima razão para essa prerrogativa específica daqueles sectores profissionais. Uma tal violação do princípio constitucional da igualdade de tratamento só pode ser superada pela eliminação das vantagens sectoriais indevidas, face à absoluta impossibilidade de estender a todos o regime mais favorável.
Ninguém gosta de perder privilégios, desde logo por que quem goza deles nunca os reconhece como tal. Para os seus beneficiários, os privilégios são sempre justíssimas compensações para a sua situação especial. Um dos traços verdadeiramente "feudais" dessas situações consiste na consideração dessas regalias como parte do "estatuto próprio" dos respectivos corpos. Na verdade, foi em nome da "dignidade" e da "especificidade" do "estatuto" de cada sector profissional que foram justificadas as acções de resistência à eliminação dos regimes especiais, como se o prestígio e autoridade das respectivas profissões dependessem não da sua natureza e importância intrínseca, mas sim das benesses materiais diferenciadas em relação a outros sectores. Ora, o que é o "estatuto próprio" dos "corpos especiais" senão uma tentativa de compartimentação do Estado de acordo com os interesses de grupo e a sobreposição destes ao interesse geral, que cabe ao Estado defender? Tal como no "antigo regime", também agora cada sector beneficia de um estatuto jurídico distintivo, não tanto caracterizado pela diferença de deveres, mas sim pela mais-valia de regalias.
O "feudalismo funcional" em que se fragmentou o Estado tem raízes profundas na sobrevivência de quadros mentais pré-modernos, na valorização de formas exteriores de reconhecimento do status (com reflexo inclusive nas formas de tratamento social), na prevalência da "condição" sobre o desempenho, no papel de certas profissões ou ocupações públicas (juiz, militar, professor, etc.) como veículos de ascensão social, na resistência ao nivelamento de tratamento jurídico e ao desaparecimento de estatutos pessoais privativos, que é próprio da organização moderna do Estado. Mas esta serôdia sobrevivência dos quadros mentais tradicionais não teria sido possível sem a contribuição de formas de organização e de acção governamental que fomentam a segmentação sectorial do Governo e favorecem a cumplicidade entre os ministros e as corporações profissionais do respectivo sector. A "captura" do Estado pelos corpos profissionais de elite do sector público é resultado, antes de tudo, da fraqueza daquele.
Curiosamente, a reivindicação de estatutos privilegiados privativos é acompanhada da mais latitudinária utilização dos instrumentos sindicais dos trabalhadores comuns, incluindo a manifestação e a greve, mesmo quando o seu estatuto público é manifestamente incompatível com eles, como sucede com os militares e os juízes, os primeiros porque a natureza das suas funções o não pode consentir, os segundos porque nem sequer são funcionários ou trabalhadores, mas sim titulares de cargos públicos, a quem não se podem estender de plano os direitos próprios dos trabalhadores. O caso dos juízes e magistrados do Ministério Público é especialmente elucidativo, visto que, se existe algo contraditório com o "estatuto" diferenciado que eles reivindicam, é justamente a ideia de greve como instrumento de luta laboral. Independentemente da sua licitude, a greve dos juízes é sobretudo uma questão de incongruência com a natureza das suas funções e com a imagem que os juízes reivindicam para si mesmos, que não é propriamente uma imagem "laboral" ou "proletária".
Infelizmente, a apropriação do Estado para sustentar privilégios profissionais não se limita aos corpos especiais do sector público. Nos últimos tempos vieram a lume situações intoleráveis de parasitação do Estado por alguns sectores profissionais privados, como os advogados e os jornalistas. Os primeiros beneficiam de uma generosa contribuição de dinheiros públicos (taxa de justiça) para o seu sistema privativo de assistência na saúde e de segurança social; os segundos beneficiam de um regime privativo de cuidados de saúde financeiramente suportado pelo Estado, muito mais favorável do que o do SNS. São situações insustentáveis, que importa revogar imediatamente, sob pena de perda de autoridade do Governo para eliminar as benesses indevidas dos próprios corpos do Estado. Se os advogados e jornalistas querem ter subsistemas privativos de saúde e/ou de segurança social, por cima do SNS e do regime geral de segurança social, devem proporcionar eles mesmos os necessários meios financeiros.
Em meio ano de funções, o Governo de Sócrates já tem a seu crédito uma das mais importantes reformas que se propôs efectuar, a saber, o ataque global ao "feudalismo de Estado" em que se enredava a organização do poder público em geral e a administração pública em particular. Essa obra de equidade social e de saneamento financeiro não pode ficar incompleta, sob pena de alienar a apoio que ela suscita entre os cidadãos comuns, que não gozam de tais privilégios corporativos e que os têm de pagar como contribuintes.
(Público, Terça-feira, 4 de Outubro de 2005)

1 de outubro de 2005

Prevenir a pandemia 

por Ana Gomes

Há dias estive em Washington e Nova Iorque em missão parlamentar da NATO sobre preparação da segurança civil em caso de ataque terrorista. A oportunidade foi instrutiva: a nação americana estava dorida com o falhanço da protecção civil que o furacão Katrina expusera e zangada com a incompetência da Administração. Os especialistas em segurança estavam sobretudo assustados com a impreparação face a um desastre anunciado, fazendo temer o pior em caso de traiçoeiro ataque terrorista.
As ameaças que os peritos americanos consideram mais prováveis podem provir de ataque bio-terrorista ou de uma "dirty bomb" (explosivos ordinários contendo material radioactivo) feita entrar por contentor marítimo. O potencial devastador atingiria redes logísticas de transporte e energia, alimentares, financeiras, informativas etc. que suportam o poderio e o "way of life" americano. O elenco de potenciais alvos - sempre difíceis de proteger, mas na maior parte dos casos totalmente desprotegidos - é inesgotável e irresistível para a lógica terrorista. E o terrorismo, como sublinhou o académico do "Council on Foreign Relations" Steven Flynn, veio para ficar e ataca em todo o lado - é o modo de guerra da era da globalização, quaisquer que sejam os pretextos e as causas, o que contraria a versão errónea e simplista de Bush e Cheney de que é preciso "levar o combate ao inimigo" (o Iraque e no Afeganistão) "para não termos que o defrontar aqui em casa".
Logo após o 11 de Setembro, a crise do antrax, de origem nunca clarificada, fez criar mecanismos de vigilância, controlo estatístico e detecção que envolvem redes hospitalares públicas e privadas e profissionais de saúde treinados e interligados. Mas hoje os especialistas temem sobretudo uma pandemia de gripe aviária. Como vem alertando a OMS - Organização Mundial da Saúde, basta que o virus que até aqui tem feito vítimas no Extremo-Oriente adquira capacidade de transmissão entre seres humanos e enfrentaremos a pandemia mais desvastadora de sempre. Quarentenas, fechos de aeroportos, portos e fronteiras implicarão a ruptura do comércio e viagens, da actividade económica à escala planetária e afectarão também a segurança global nas capacidades das forças armadas e policiais, operações de paz, etc. Só os EUA podem vir a ter entre 200.000 a 16 milhões de mortos; neste "worst case scenario", se falhar a produção a tempo de uma vacina eficaz.
Esse falhanço não é hipótese académica. Porque nem a Administração Bush, nem nenhum governo, disponibilizam recursos financeiros suficientes para produzir vacinas e apetrechar as infra-estruturas de saúde para uma pandemia (no ano passado, foram o Canadá e a Alemanha quem valeu aos EUA para fornecimento de uma normal vacina anti-gripe). Produzir uma vacina é díficil, caro e leva tempo - pelo menos seis meses. E mesmo que se produzissem vacinas a tempo para a Europa, América do Norte e Japão, milhões de pessoas em países em desenvolvimento ficariam por vacinar. Uma corrida a vacinas implicaria uma terrível triagem em cada país e global: que critérios determinariam quem seria vacinável?
A vulnerabilidade dos EUA (e geral) contra o bio-terrorismo está ilustrada num caso relatado em "The next Pandemic?" de Laurie Garrett (revista "Foreign Affairs" Julho/Agosto 2005) - uma amostra de micróbios preparada por um laboratório privado foi enviada por correio pelo Colégio Americano de Patologistas a cerca de 5.000 laboratórios em 18 países para recertificação. Incluia o virus de uma gripe que matou milhões de pessoas em 1957 e para o qual não há imunização geral. Mas só seis meses depois foi dado o alerta e ninguém ainda sabe porque não foram tidos os cuidados de processamento prescritos para um virus tão letal, porque estava ele na posse de um laboratório privado e porque tudo só foi detectado seis meses depois.
Cada governo bem pode planear para os piores cenários. Mas uma pandemia só se combate eficazmente através de mecanismos globais e multilaterais como o que a OMS (agência da ONU), reforçando-lhe os meios e a autoridade. E a Administração Bush tem sido virulenta contra o multilateralismo e a ONU.
Um especialista em saúde pública americano em 1971 considerava que "tal como furacões, as pandemias podem ser identificadas e o seu curso provável projectado, para que os alertas possam ser emitidos". O problema não está na previsão dos furacões ou das pandemias, como o Katrina , o Rita e a OMS demonstram. Mas sim na capacidade dos responsáveis políticos não traírem a confiança dos seus con-cidadãos, ignorando os alertas e desviando meios do combate.

(Publicado no COURRIER INTERNACIONAL, 30.9.05)

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